Il n y a pas de logique en politique, seuls les calculs, les combines et les combinaisons prévalent sur tout.
La politique a ceci de fâcheux "on perd sans perdre", "on gagne sans gagner".
L'ancienne ministre Mariama Sarr, qui avait été écartée dans le précédent gouvernement. Et pour justifier son limogeage, certains de ses adversaires politiques reprochaient à cette dame calme, dévouée au travail, sa "gourmandise" à exiger un ministère balaise dans le gouvernement de Mimi.
Jamais, elle n'a apporté la réplique à ses détracteurs, elle devint aphone.
Talibée mouride dans l’âme, disciple incontestable de Serigne Saliou Mbacké, elle accepta son sort sans broncher et partit retravailler à Kaolack pour reconquérir la confiance des femmes sénégalaises.
Elle fut remplacée par Anta Sarr. Lors de la passation de service avec cette dernière, Mariama Sarr le cœur meurtri, la mort dans l’âme, des trémolos dans la voix et une sudation interminable, rendit grâce à Dieu et souhaita à sa remplaçante une bonne continuation dans une ambiance piteuse.
La nouvelle ministre : Anta Sarr hilare, le visage radieux le sourire triomphant, sous les "viva" moqueurs de ses partisans, se montra comme l'étendard de la cause féminine sénégalaise.
La politique est cruelle, neuf mois après, elle va désormais rendre le fauteuil à Mariama Sarr et repasse le fauteuil à sa devancière.
Rien est éternel.
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