vendredi 11 juillet 2014

Mame Goor Diazaka sort un album : l'amitié dans la férocité

Subir une correction aussi honteuse qu 'humiliante, devrait tout simplement pousser  l'artiste-compositeur Mame Goor Diazaka à méditer sur le mot "amitié".



L'amitié n'est plus amitié quand on la force ou on essaye de l'imposer à quelqu'un. Ce fait-divers que tout le monde parle m'a ulcéré, simplement en tant qu'humain.
D'abord il n'est pas interdit d'avoir des rapports amicaux avec un milliardaire, surcroît on est une célébrité, il n'est pas interdit aussi au Sénégal de chanter à longueur de journée son bienfaiteur, d'ouvrir et de finir sa discussion avec le nom de son "ami riche".
Mais pour autant, la dignité humaine exige que l'on soit probe. Que l'on sache que la richesse est à la portée de tout le monde, que l'on soit pauvre, musicien, journaliste, entrepreneur, footballeur etc... .
Il ne suffit pas de définir la richesse par apport aux biens matériels de la personne. La richesse, elle peut être relative : d'une personne à une autre.
Mame Goor Diazaka aurait été tabassé et délesté de trois de ses dreadlocks  par un garde du corps du "milliardaire" Cheikh Amar. En voulant rendre visite ce dernier.
Pourquoi entretenir l'amitié dans la férocité ?
Espérons, il va gratifier à ses fans encore, dans son prochain album, son amitié-féroce avec le milliardaire qui n'a que faire de son griot encombrant.


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