On y est enfin ! La campagne pour les Elections municipales au Sénégal a débuté officiellement, il y a 72 heures. Rien n'a changé chez les politicards sénégalais, ni sur la démarche à entreprendre pour convaincre localement les concitoyens de plus en plus désenchantés par la suite de l'après isoloir.
La violence dame toujours le pion aux débats d'idées ou programmatiques, les promesses sont mises à jour, des propositions infaisables et légendaires voire totalement absente dans le domaine de compétence d'un élu local, sont formulées et ressassées à l'endroit des électeurs concernés.
Il faut l'admettre ici, l’électorat sénégalais est très complexe à cerner, il est coresponsable des actes de ceux ou celles qui demandent à nous représenter, à gérer nos biens, bref nous administrer à travers les résultats des urnes.
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| C'est émergent d'injecter 14 milliards dans une élection municipale |
S'il y a un changement, dont tout le monde déplore, c'est cette pléthore de listes en lice, 2707 au total, pour élire 25688 de conseillers municipaux, départementaux et de ville et un budget de 15 milliards pour l'organisation d'une telle élection dans un pays, qui à la recherche de la "voie du développement ".
Est -ce normal pour un tel pays ?
Est-ce normal que 228 partis politiques puissent exister dans un pays de 14 millions d'habitants ?
Le 29 juin, entre le local et le loquace. Je choisirai le local.
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