samedi 14 juin 2014

Est-ce Normal en 2014 ? 200 lycéennes nigérianes toujours aux mains de Boko Haram ?

14 avril-15 juin, toujours rien, absolument rien du tout, après les discours combattants des autorités nigérianes, les déclarations va-t-en-guerre de l'armée nigériane et la compassion de la communauté internationale envers les pauvres potaches et de leurs familles, toujours les 200 lycéennes enlevées par le groupe terroriste armé Boko Haram restent introuvables.
Situation inconfortable pour l'Afrique et de ses fils, le monde compatit à la douleur des familles touchées par le rapt ignominieux opéré par Boko Haram.
Mais, en même temps, situons les responsabilités de l'Etat du Nigéria et celles de l'Union africaine.
-A l'Etat nigérian, qui aurait dû prendre les devants depuis les  premiers agissements de ce groupe embrigadé dans la nouvelle idéologie, uniquement mercantiliste de prise d'otages et des revendications obscures, très éloignées des enseignements et préceptes de l'islam.
Dès le début si le gouvernement et l'armée nigériane avaient manifesté une volonté énergique pour retrouver les lycéennes, ou tout simplement de  les localiser, aujourd’hui, ils ne seraient pas sous le feu d'une campagne médiatique très sévère.


-A l'Union africaine, ce "bloc-bloqué", qui à défaut d'avoir une armée continentale, formée et prête à intervenir dans ce genre de situation semblable à celle que vit actuellement le Nigéria.
Ce dernier serait assisté et aidé par les africains eux-mêmes; et on se passerait des discours et des déclarations de compassion à l'endroit de ce pays livré à la merci de Boko Haram.
Le drame de l'Afrique, c'est son armée, elle n'est apte qu'à faire montrer son savoir-faire à travers les défilés  qui célèbrent annuellement  leur accession à "l'indépendance". Quelle indépendance !
Les armées africaines sont impuissantes face à la menace terroriste et djihadiste qui  gagne du terrain un peu partout en Afrique.

Et le dada de certains présidents africains, c'est de s'inviter dans les rencontres internationales, dans lesquelles ils se bousculent, sous le feu des objectifs et des caméras du monde, à prononcer des résolutions thérapeutiques contre les maux dont l'Afrique souffre, mais dans la pratique, les nations africaines semblent constater  qu'un ersatz  des douleurs et des maux du continent. 
Le cas du Nigéria est révélateur d'une absence de politique régionale ou même continentale, coordonnée et harmonisée, pour lutter contre les groupes terroristes, qui anéantissent la démocratie et les droits de l'homme dans son ensemble dans un continent qui en a tant besoin.


Photos et vidéo : http://ladympeee.wordpress.com/tag/200-filles-enlevees/
                                       youtube.com

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