Aujourd'hui, les sénégalais happés par ces concepts et slogans s'interrogent sur nos hommes politiques.
Où en est-on de ce Sénégal conceptualisé et sculpté idéologiquement par nos démiurges de politiciens ?
Les réponses sont fournies par les événements, qui se sont déroulés durant cette campagne électorale des municipales.
D'abord un gouvernement quasi inexistant, depuis l'ouverture de cette campagne aux enjeux locaux, les ministères sont déserts,des ministres pour sauver leur peau et leur fauteuil descendent si bas dans les abysses de la bassesse rien que pour contrôler une municipalité.
Les moyens de l'Etat sont usés et abusés à des fins électoralistes, et pourtant une gouvernance vertueuse et sobre exclue ce vol opéré sur le dos des contribuables sénégalais.
Ce nouveau type de citoyen, dont "y en a marre" se fait le relayeur, est un échec total, vu la conduite des actes de nos politiciens vis-à-vis des populations, pour la sauvegarde uniquement de leurs intérêts.
La distribution des sacs de riz et d'argent pour engranger des voix est un acte corrupteur, des achats de conscience opérés de jour par des politiciens.
C'est cette corruption résiduelle, qui encourage la corruption économique.
Une campagne éclipsée par la violence, aucun débat civilisé, ni idéologique, ni programmatique n'est à signaler, le programme des candidats se limite à des attaques personnelles sur fond de jets de pierres et des bastonnades.
Un peuple, qui fait semblant d'emprunter le chemin du progrès, se perdra toujours dans les labyrinthes de l'anarchie et du désordre.
La note attribuée à cette campagne pour les municipales est Zéro.
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