A moins de 6 jour du coup d'envoi de la coupe du monde de football, la mobilisation ne faiblit pas au Brésil du moins, du coté de ceux qui protestent contre le budget exorbitant engagé dans la construction des différentes infrastructures sportives par le gouvernement de Dilma Rousseff.Un coût estimé à neuf milliards d'euros.
Le climat social est plus que jamais fragile. Réunis sous la bananière "Não vai ter copa", "il n'y aura pas de coupe du monde, les contestataires provoquent des gréves à répétition, des blocages dans les chantiers, des manifestations dans les plus grandes ville du pays pour dénoncer la hausse vertigineuse du prix des loyers causée par l'organisation de cette coupe du monde.
Policiers, employés de banque, les déguerpis, professeurs,chauffeurs de bus, de métro, sécurité privée rejoignent les rangs des contestataires.
Un autre autre groupe d'activistes "les black blocs",n'hésite plus à défier les forces de l'ordre, des heurts de plus en plus violents inquiètent les organisateurs d'autant plus que le gouvernement fédéral a fait de la sécurité un enjeu majeur avec un budget de 622 millions d'euros pour assurer la sécurité des 700000 touristes prévus.
"Une Copa" au goût amer qui risque d'emporter Dilma Rousseff en cas de non qualification de la séléçao au pays du "futebol".
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